
PORTO ALEGRE
rien qu’être absent de toi
un long temps
saisons inexpressives l’âme vide
mais la mémoire brûlante.
une seule carte postale,
morceau de la ville
et part du large fleuve,
vus à douloureuse distance,
émeut à nouveau
celui qui lá a commencé,
sur la Rive de Guaíba,
à écrire ses premiers vers.
(et trente ans se sont passés).
pour mieux t’aimer
et après tout je ne t’oublierai jamais,
c’est que je reviens au Sud
dans ces hivers,
peut-être mes derniers hivers.
L. C. de Arapey
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